Après avoir reçu une fin de non recevoir de la part de la direction de l’Institut du Japon, le SEI-Tozen a adressé cette lettre à Mme Claire Thuaudet, directrice.
“Nous avons bien reçu votre fax du 26 février 2016 à 15:30 en réponse à notre avertissement d’entrée en dispute du 18 février 2016.

1. Dans notre avertissement, nous vous informions que le SEI et Tozen entreraient en dispute avec l’Institut Français du Japon à moins que ce dernier ne s’engage par écrit “que les membres du SEI se verraient offrir en octobre 2016 un contrat identique à leur contrat actuel, c’est-à-dire, un contrat d’un an et sans dégradations des conditions de travail.”

Dans votre réponse, vous écrivez que la “direction ne peut s’engager et accepter en l’état votre proposition consistant à garantir un contrat de un an lors du renouvellement au mois d’octobre prochain des contrats des vacataires membres du syndicat”, ce qui a pourtant toujours été la pratique à l’Institut Français de Tokyo, le SEI ne demandant rien de moins à ce stade que de continuer la pratique établie.

Il s’ensuit que la direction n’a pas satisfait à la condition posée par le SEI et Tozen pour ne pas entrer en dispute, et je vous confirme par la présente que le SEI et Tozen sont donc officiellement en dispute avec l’Institut Français du Japon depuis vendredi 26 février 2016 à 17h comme annoncé dans notre avertissement.

Je vous rappelle que l’entrée officielle en dispute nous donne le droit légal de faire des actions syndicales, notamment des manifestations, des tractages et des grèves.

2. Parmi les dates que vous proposez pour se rencontrer, la première est bien sûr la meilleure. Je propose donc de se rencontrer le mardi 8 mars 2016 à 14h. Attention, le lieu sera au bureau du syndicat Tozen.
Vous trouverez les indications pour s’y rendre sur la page suivante :
https://tozenunion.org/about/contact/

Ceci dit, le 8 mars c’est un peu éloigné, je suggère que vous preniez le temps pour une rencontre dès le mardi 1er mars 2016 dans l’après-midi.

3. Nous répondrons en détail à vos commentaires et questions lors de notre prochaine rencontre, néanmoins je ne peux m’empêcher de relever le point suivant :

Je vous cite : “l’institution d’un contrat de 6 mois [au lieu d’un an] pour les vacataires ne change aucunement les conditions de travail des personnes concernées”.
Je vous suggère d’essayer une telle rhétorique sur vos collègues fonctionnaires du Ministère des Affaires Etrangères qui ont des contrats à vie, et je crois qu’ils vous expliqueraient fermement et à juste titre que quiconque prétendant que la durée d’un contrat de travail ne fait pas partie des conditions de travail ne sait pas de quoi il parle.
Si vous voulez comprendre pourquoi les négociations en sont arrivées à la dispute, cet exemple illustre combien la direction de l’IFJ n’a fait jusqu’à présent que tenir des discours complètement déconnectés de la réalité qui ont rendu tout dialogue constructif futile vu l’effronterie des propositions de la direction.

En espérant donc vous revoir, mais cette fois munie de propositions concrètes qui s’adressent à des employés loyaux qui ont servi l’Institut Français de Tokyo depuis plus d’une décennie pour la plupart.”

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